Où était-il écrit que Christophe Sangalli   écrirait ?

Certainement pas dans les premiers chapitres de sa vie. Il vivait les dissertations comme des supplices. Le nombre de pages ou de mots demandés, le seul objectif à atteindre. Quitte à dérouler des phrases interminables, bourrées d'adjectifs et d'adverbes, sans oublier les fautes d'orthographe, seul comptait l'objectif chiffré. Ses notes dépassaient rarement un seul chiffre.

Puis vint le deuxième chapitre, celui de la vie professionnelle, celui au cours duquel il n'est plus question de nombre de mots mais exprimer une idée, un besoin, une envie. Comme un rebondissement dans son histoire. Écrire n'était plus une torture, mais un acte naturel, ni bon ni mauvais, ni agréable ni rebutant.

Enfin, il a tourné la page. Il a décidé que toutes les idées qui virevoltaient dans sa tête et s'imprimaient dans le vent seraient gravées par la magie des touches de son clavier. Ainsi est né un premier livre. Point de miracle, mais une boulimie de mots. Puis un deuxième. Le plaisir de l'acte est décuplé par l'imagination d'un lecteur surpris et heureux. Lecteurs qui imagineront la conclusion de ce nouveau roman, Bastille FM. Le temps et l'envie décideront de la suite.